quand

Quand

Un jour ou l’autre il faudra bien payer
Toutes ces turpitudes faites à la vie
Toutes ces paroles ressassées
Que nous avons bu jusqu’à la lie

L’horreur du quotidien à vivre
L’ennui qui martèle chaque heure
Nous avons tous nos hydres
Sept têtes à couper, autant de heurts

Les jours qui passent apportent le néant
Les infamies faites aux amours lynchés
La prodigieuse absence de sentiment
On sombre dans nos paranoïas névrosées

Abîme où l’on tombe sans jamais s’écraser
Abysse où le saut de l’ange est permis
Puit sans fond où l’on va se noyer
Dans les eaux profondes de l’oubli

Personne au seuil de ma fin
Ce passage au purgatoire
Qui me fera passer l’examen
Sans me raconter d’histoire ?